Ce sixième colloque a pour objectif principal de remettre au centre des débats la formation à la surveillance en piscines publiques. Il est nécessaire de revoir les méthodes de formation qui sont aujourd’hui axées sur le sauvetage avant la surveillance alors que cette dernière concerne la majeure partie du temps de travail d’un sauveteur.

Comme nous l’avons déjà prouvé à de multiples reprises lors des colloques précédents, les déficits de surveillance dans les piscines publiques sont régulièrement pointés du doigt par les juges lors des procès consécutifs à des noyades graves. La quasi- totalité des acteurs de terrain reconnaît que ces déficits sont, en grande partie, liés à un manque de formation initiale sur cette dimension pourtant capitale, parfois exclusive, des missions des BNSSA et des MNS. Cette situation s’améliore-t-elle lors de l’accès au métier ? Malheureusement, trop souvent non ! Même s’il existe bien des modèles plus vertueux que d’autres pour assurer la surveillance de nos équipements aquatiques, les surveillants s’installent trop souvent dans des fonctionnements routiniers qui sont rarement remis en question. Mais vers quel modèle se tourner ?